Conseils beta

Une alimentation équilibrée et variée suffit dans la majorité des cas.
Elle couvre vos besoins et ceux de votre futur bébé.
Les compléments nutritionnels ne sont pas nécessaires de façon systématique.

Une exception : l’acide folique, recommandé avant le début de la grossesse et jusqu’à la première échographie.

Pour couvrir vos besoins et ceux du fœtus, comptez en général 3 produits laitiers par jour.
Exemples : lait, yaourt, fromage.

Non. Manger pour deux ne veut pas dire manger deux fois plus.
Pendant la grossesse, on recommande en moyenne une prise de poids de 9 à 12 kg.

En cas de difficultés avec votre alimentation (prise de poids, nausées, appétit, restrictions), une consultation d’hygiène alimentaire peut être proposée avec une sage-femme.

Certaines bactéries présentes dans les aliments peuvent être dangereuses pendant la grossesse.
Pour limiter ce risque :

• Lavez-vous les mains régulièrement.
• Nettoyez le réfrigérateur environ une fois par mois avec du vinaigre blanc.
• Faites bien cuire la viande et le poisson.
• Réchauffez soigneusement les plats déjà préparés.

Évitez les produits crus :

• viande crue,
• poisson cru ou fumé,
• coquillages,
• œufs crus et préparations à base d’œuf cru (mayonnaise maison, mousse au chocolat, etc.).

Évitez aussi certains produits de charcuterie :
rillettes, pâtés, foie gras, produits en gelée.

Vous pouvez consommer sans risque les fromages à pâte pressée cuite :
beaufort, comté, emmental, gruyère, parmesan…

Les fromages fondus à tartiner sont également autorisés.

À l’inverse, évitez :

• les fromages à pâte molle, surtout au lait cru,
• les fromages râpés industriels.

Retirez la croûte de tous les fromages.
Conservez les aliments au réfrigérateur et respectez les dates limites de consommation.

Si vous n’êtes pas immunisée contre la toxoplasmose, vous êtes plus exposée à cette infection.
En plus des règles d’hygiène précédentes :

• Lavez soigneusement les légumes, fruits et herbes aromatiques (eau vinaigrée possible).
• Évitez de manger des crudités non lavées par vous-même.
• Évitez de manipuler la litière du chat ; portez des gants.
• Jardinez avec des gants.

Oui. La pratique d’une activité physique est possible et même recommandée pendant la grossesse, si elle est adaptée à votre état de santé.

Si vous ne faisiez pas de sport régulièrement, commencez par des activités douces.

Si vous n’étiez pas sportive avant la grossesse, privilégiez :

• la marche,
• la natation,
• la gymnastique d’entretien,
• le yoga prénatal,
• le Pilate adapté à la grossesse,
• les étirements doux.

L’objectif est de bouger régulièrement sans essoufflement important ni douleur.

Si vous pratiquiez déjà une activité sportive de façon régulière, vous pouvez souvent la poursuivre, à condition :

• qu’il n’y ait pas de risque de chute,
• ni de choc au niveau du ventre.

À partir du 2ᵉ trimestre, il est préférable de suspendre :

• les compétitions,
• les efforts très intenses ou avec pics de fréquence cardiaque.

Sont déconseillés pendant toute la grossesse :

• les sports avec risque de chute ou de choc abdominal (sports de contact, ski, sports de combat, équitation, etc.),
• l’aérobic à fort impact,
• la plongée sous-marine, formellement contre-indiquée.

À partir du 8ᵉ mois, gardez uniquement des activités très douces :
marche, natation, gymnastique douce, yoga adapté.

Arrêtez immédiatement l’activité et demandez un avis médical en cas de :

• essoufflement important persistant au repos,
• fatigue intense inhabituelle,
• étourdissements ou malaise,
• douleur dans la poitrine,
• douleur ou gonflement d’un mollet,
• faiblesse musculaire ou impression de perte d’équilibre,
• contractions régulières qui persistent après l’arrêt de l’effort,
• saignement vaginal ou perte de liquide.

La période des 1000 jours commence au début de la grossesse
et se termine vers les 2 ans de l’enfant.

C’est une phase de :

• croissance très rapide,
• développement intense des organes, en particulier du cerveau.

Durant cette période :

• Le bébé grandit d’environ 2 cm par mois.
• La taille de son cerveau est multipliée par 5.
• Des millions de connexions neuronales se créent chaque minute.

Les femmes enceintes et les nourrissons sont donc particulièrement sensibles à leur environnement.

Les recherches montrent que la santé de l’enfant à naître et celle du futur adulte se joue en grande partie pendant ces 1000 jours.

Le fœtus, puis le bébé, réagissent fortement à ce qui les entoure.
Les polluants environnementaux peuvent :

• interférer avec le développement du fœtus,
• avoir des effets à long terme,
• parfois se répercuter sur les générations suivantes.

Il est important de réduire l’exposition de la femme enceinte et du nourrisson :

• aux polluants de l’air intérieur (tabac, solvants, fumées, composés organiques volatils),
• aux produits chimiques présents dans certains objets, matériaux, jouets, textiles,
• aux substances irritantes ou toxiques (certains produits ménagers, bricolage, cosmétiques, pesticides).

Chaque amélioration de l’environnement domestique est utile, même modeste.

Il n’est jamais trop tard pour améliorer l’environnement de votre enfant.
Agir :

• en début de grossesse,
• en cours de grossesse,
• après la naissance,
  a toujours un bénéfice pour sa santé présente et future.